La pâte au remarquable velouté est souple, soyeuse. Gourmande comme l'Italie, parfaite comme l'Asie, elle s'enveloppe et fond en bouche dans un fin et onctueux bouillon de volailles monté en beurre... Puissance et longueur du foie gras, parfums boisés d'une Julienne de truffe, accent tonique du parmesan....
Il ne veut pas étonner, il veut rendre heureux. Joris, fils aîné, arpente les collines en quête de la précieuse mélano, Aurélien s'installe en cuisine aux côtés du père. Rien dans cette belle maison ne se fait sans ferveur,… et l'avenir se construit.
Il suffit de pousser la porte de l'Hostellerie, et la passion de Philippe Da Silva transparaît. Encore… et pour longtemps.... Anthony Salièges et la Belle Maison de Pennafort n'héritent pas du macaron de Philippe da Silva. On n'attendait pas du Michelin qu'il fasse du sentiment, il est là pour faire des affaires… A défaut de faire l'actualité.
Il n'invente rien et même quand il copie, il n'est pas attentif. Ce qu'il savait des choux farcis, de la Daube, de la Blanquette, lui avait été transmis par Mamita et tante Anna. Des mains connues de lui seul et qui ne l'ont jamais libéré de la peur de faire mal. En cuisine, il se sentait en danger, d'avoir tapé à la porte d'une prestigieuse école de cuisine l'a rassuré. Il n'a plus peur… Mais il a toujours mal. ..
Depuis quand n'avais-je pas mangé une vraie grillade cuite au feu de bois ? je n'ai jamais raconté par écrit un seul de mes repas viandard, du coup, je les ai tous oubliés, sauf celui que j'ai fait, chez Maurizio, il y a quelques jours à Mulhouse... Et il faudra y retourner sans arrêt comme on relit les grands auteurs. C'est je crois le meilleur remède à un chagrin d'amour, ou à la visite d'une maison de retraite....
Sa bouillabaisse, elle m’avait coûté un bras. Mon pote Costa, pigiste dans une revue gastronomique avait promis que je m’en souviendrais longtemps. J’essaie encore d’en retrouver le souvenir. Je l’ai payée trop cher, ça, je m’en souviens. ..
l y a batlle entre Thierry Marx pratiquant assidu des arts martiaux et Michel Edouard Leclerc qui sait si bien tordre le bras de nos petits producteurs. Jusqu’à ce jour nos toqués se tenaient bien dans le monde, prenant soin de ne pas choquer les grands manœuvriers de la machine à produire. Prenant partie pour les nutriments dans les aliments, sans jamais évoquer la FNSEA, contre les pesticides sans s’élever contre Bayer Monsanto, …
C'est le problème de la bouillabaisse : une masse de restaurateurs, bloggers, journalistes l'annoncent, la promettent, et quelques rares cuisiniers la font. Bernard Loury est de ceux-là. On le remarque dès le matin sur le marché du vieux-port à Marseille. Il porte sabots, écharpe, béret et moustaches en guidon. Il évalue barbarelles, girelles, roucao, ...
C'est dans ce bistrot de pays tabac-journaux que tous les matins, j'aimerais prendre mon café... et tous les midi, le plat du jour de Nicole. Dans une petite cuisine, elle prépare les pieds&paquets que j'aime, ceux que l'on n'a pas revisités. Les pieds&paquets, je ne veux pas qu'ils me surprennent, ne pa
Pour alléger nos peines, on a parfois transformé les personnes précaires en êtres de fiction. On ne fait pas à manger aux êtres de fiction, il suffit de refermer son journal, éteindre son écran pour les renvoyer chez eux. En 2022, on s'assoit ensemble, en même temps, à la même table !