Les Saintes maries de la mer. On est sur le chemin qui relie Cacharel et Méjanes. Il est 6h00, c’est le matin. En Camargue, toute la beauté est à l’horizontale, toutes les voies sont dégagées, rien qui ne gêne le galop des chevaux, le vol des oiseaux. Des plages, des lagunes, des rizières..
a se passe du côté de Callelongue. … Je dépose mon beauf qui va taquiner la daurade à l'entrée du petit port de Callelongue. Je repars. 50 mètres plus loin, je flashe sur ce premier plan de verdure qui partage l'image en diagonale, laisse apparaître l'île Maïre et les Pharillons… A plat ventre sur un rocher aux arêtes tranchantes, le nez dans la chlorophylle, je suis assez satisfait de ce qui s'affiche dans la petite lucarne de mon Canon. J'attends…
Incontournable Mario... rital, parisien, et tellement marseillais...
Ce qui m’emporte dans la peinture de Claude Luca c’est la lumière vive et joyeuse des couleurs d’une enfance toujours en lui. C’est la fantaisie des personnages qu’il installe dans ses compositions, la bonhommie des boulistes du Mondial La Marseillaise, le vent fripon qui fait s’envoler les jupes des dames. Ce qui m’interpelle dans sa peinture, ce sont les lignes qu’il tord comme des injustices qu’il dénonce, les noirs profonds de son Vallon des Auffes, le cri des pins pliés par le Mistral dans les collines de Luminy..